Notre approche
Recentrez-vous sur la création de valeur durable
La durabilité n’est pas un saupoudrage de mesures plus ou moins efficaces. C’est une réflexion stratégique au cœur de votre création de valeur.
Exigences réglementaires, revendications des consommateurs, demandes des collaborateurs, recherche de sens des équipes. Aujourd’hui, la durabilité envahit le monde de l’entreprise. Bien souvent sous la forme d’une contrainte. Face à cela, les dirigeants font de leur mieux et parent souvent au plus pressé. On fait alors travailler les équipes marketing sur de nouveaux éléments de langage, plus écolos ; on demande aux équipes de lancer un produit éco-certifié et on rajoute le terme « inclusivité » dans les boucles de mails sans vraiment connaître le sens de ce mot. A-t-on vraiment changé quelque chose ? Et surtout, crée-t-on de la valeur pour l’entreprise ?
Chez temperans, nous estimons que la valeur se crée sur le long-terme et au travers d’une stratégie réfléchie, concrète et objectivable. Nous accompagnons les entreprises dans leurs démarches de transformation durable avec une triple exigence :
- Anticiper les demandes du marché en lien avec la durabilité,
- Prémunir les entreprises des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance,
- Proposer des solutions opérationnelles concrètes et cohérentes pour l’entreprise.
2024, année pivot pour anticiper les demandes du marché
En somme, 2023 aurait déjà dû nous alerter : année la plus chaude de l’histoire de l’humanité, c’est surtout le moment où à peu près tous les dieux de l’Olympe de la durabilité se sont déchaînés sur les entreprises françaises : généralisation du rapport intégré pour les entreprises cotées, publication de la loi relative à l’industrie verte et, pour couronner le tout, transposition de la fameuse CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en droit français.
Cette année s’annonce – théoriquement – comme une accalmie avant 2025, année de l’entrée en vigueur de l’ensemble des attentes européennes en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Mais attention, c’est en 2024 que les entreprises procèderont à une revue générale de leurs données et de leurs stratégies avant de réellement les publier l’année suivante.
Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance : tout le monde en parle, mais qu’est-ce que c’est, au juste ?
ESG pour Environnement, Société et Gouvernance. Au royaume des acronymes de la durabilité, celui-ci trône tout en haut. Placez-le dans un dîner mondain et vous clouerez le bec de votre interlocuteur. Mais dans les faits, qu’entend-on réellement par ESG ?
L’ESG est né il y a une petite décennie, sur les marchés financiers, quand les analystes ont dû définir tout un ensemble de finances visant à prendre en compte d’autres critères que les purs indicateurs financiers pour investir dans des entreprises. Pendant longtemps, on appelait cela de la finance responsable, c’est-à-dire une finance qui investissait dans des entreprises répondant à une forte exigence éthique. En somme, certains secteurs – contraires aux bonnes mœurs – étaient bannis des investissements tandis que les pratiques des entreprises étaient scrutées pour déceler les pratiques les moins vertueuses.
Au tournant de la crise financière de 2008, les choses ont évolué : exit l’antisélection du filtre de la finance responsable, place à la finance ESG, une pratique qui vise à maximiser un score capturant des données environnementales, sociales et de gouvernance, le fameux score ESG.
Bien que ce score puisse être utile pour avoir une idée générale sur une entreprise, il manque sans doute de finesse. C’est pourquoi les marchés se tournent désormais vers des sous-indicateurs plus précis et pertinents. Chez Temperans, nous estimons que ces risques sont réels, qu’ils matérialisent une exigence réglementaire. En revanche, nous pensons qu’il faut aller au-delà d’une approche aussi générale et souvent imprécise pour créer de la valeur.
Qu’est-ce que la valeur ?
Dans le contexte de la finance durable, la notion de valeur transcende la simple dimension pécunière pour englober des aspects environnementaux et sociaux, dans une perspective de long terme. Aristote, dans son Ethique, évoque la distinction entre la valeur d’usage et la valeur d’échange, soulignant ainsi que la valeur d’un bien ne se réduit pas à sa seule capacité à être échangé sur un marché, mais aussi à son utilité intrinsèque pour l’homme et la société. Cette perspective trouve écho chez Karl Polanyi, qui met en garde contre la réduction de toutes les valeurs à des prix marchands, soulignant les dommages sociaux et environnementaux causés par une telle approche.
L’économiste William Nordhaus, quant à lui, insiste sur la nécessité d’intégrer les externalités dans l’évaluation des biens et des activités économiques. Les externalités, positives ou négatives, représentent les effets non pris en compte dans les transactions de marché, tels que les dommages environnementaux ou les bénéfices sociaux. L’approche pigouvienne, nommée d’après l’économiste Arthur Pigou, propose de corriger ces externalités par le biais de taxes ou de subventions afin d’internaliser les coûts sociaux et environnementaux dans les prix.
Dans cette optique, la finance durable invite à dépasser la valeur court-termiste et financière et à prendre en compte les dimensions extrafinancières telles que l’impact social et environnemental à long terme. Cela passe par une approche holistique de l’évaluation des actifs et des investissements, en tenant compte de leurs implications sur le bien-être humain et la préservation des ressources naturelles. En encourageant cette réflexion, nous pouvons œuvrer vers une économie plus résiliente, inclusive et respectueuse de l’environnement, où la valeur est véritablement multidimensionnelle et orientée vers le bien commun.
Pourquoi devons-nous repenser la valeur au travers des critères extrafinanciers ?
Milton Friedman, dans sa définition de la responsabilité sociale des entreprises, met l’accent sur la maximisation des profits comme unique objectif légitime des entreprises. Cette approche peut aujourd’hui être nuancée par de multiples sources de recherche ainsi que par l’évolution réglementaire récente. Des réglementations telles que la directive européenne sur la publication d’informations non financières demandent désormais aux entreprises de rendre compte de leur impact social, environnemental et sociétal. Par ailleurs, l’intégration de critères extrafinanciers dans votre stratégie peut renforcer la performance à long terme de votre entreprise. Des études montrent notamment que les entreprises qui intègrent des pratiques durables et responsables peuvent bénéficier d’une meilleure attractivité auprès des talents, d’une réduction des coûts liés à l’efficacité énergétique et à la gestion des déchets, ainsi que d’une amélioration de leur image de marque et de leur relation avec les parties prenantes.
Nous offrons à nos partenaires bien plus qu’une gestion ponctuelle de problématiques spécifiques. En repensant avec eux leur création de valeur, nous nous engageons dans une transformation cohérente et stratégique de leurs activités.